Dans le cadre de la loi Blanquer pour « l’école de la confiance », la formation des enseignants sera de nouveau réformée à la rentrée 2021. Cette réforme a pour objectif d’apporter une meilleure formation initiale et des parcours plus attractifs pour entrer dans le métier d’enseignant.

La formation des enseignants va être réformée pour la rentrée 2021

La formation des enseignants sera réformée pour la rentrée 2021, dans le cadre de la loi Blanquer pour « une école de confiance ». L’objectif principal et d’optimiser la formation initiale du métier d’enseignant en rendant les parcours plus attractifs.

Le projet pour « une école de confiance » comporte, notamment, le dispositif de professionnalisation qui instaure un levier considérable pour l’attractivité du métier de professeur qui se doit de rester une voie de promotion et d’ascension sociale. Également, le texte de loi comporte une véritable importance à l’homogénéité de la formation initiale des enseignants qui est la condition primordiale de l’élévation du niveau général des étudiants.

Les objectifs du dispositif de professionnalisation

La mise en place du dispositif de pré-professionnalisation répond à différents objectifs. Il permet d’ouvrir plus rapidement la porte aux étudiants qui souhaitent acquérir une expérience d’enseignant. Également, il permet une entrée progressive dans la carrière d’enseignant avec une prise de responsabilité et un accompagnement adapté.

De plus, le dispositif a pour objectif d’attirer de plus en plus d’étudiants vers le métier de l’enseignement et même ceux qui ont une situation financière moins favorisée. Pour cela, un contrat spécifique d’assistant d’éducation de trois ans pourra leur être offert afin de protéger leurs parcours jusqu’au recrutement.

Une formation efficace et homogène pour les professeurs de demain

Le premier objectif est de réformer pour homogénéiser l’offre de formation et la rendre davantage moderne et attractive. En effet, la situation actuelle est caractérisée par une hétérogénéité entre les formations délivrées par les écoles supérieures et l’éducation.

De cette façon, le projet de loi pour « l’école de confiance » se traduira par des précisions sur les objectifs et les axes de formation, le niveau de maîtrise des attentes en fin de Master ainsi que sur les compétences travaillées. Également, le volume horaire sera uniformisé pour octroyer du temps à la formation, à la polyvalence, à la stratégie ainsi qu’à la recherche.

Pour mesurer l’efficacité de la formation et la reforme, un nouvel outil sera mis en place. Effectivement, de nouveaux indicateurs opérationnels seront mis en œuvre pour optimiser l’évaluation qualitative de la formation.